La campagne électorale pour les élections municipales touche a sa fin. Il y
a pourtant encore tellement à dire ! Reprenons ici simplement quelques actes récents de la liste de J.- J. Brouillet.
Elle s’appelle « L'avenir dans la continuité » alors que tout
change très vite autour de nous.
Elle veut continuer les travaux. Dans le même mépris des usagers sans la
plus élémentaire consultation comme pendant tout ce mandat ? Dans la
précipitation finale comme pendant ces 6 derniers mois ? Sans avoir l'obsession de tout ce qui agit sur le développement économique et favorise l'emploi local ?
La mise en avant dans la profession de foi, de la récente conseillère
générale et de la présidente du club du 3e âge est plus un signe de continuité
partisane que d'un avenir ouvert !
La campagne orale de dénigrement est plus insidieuse. Les mots menteurs et
mensonges reviennent souvent, en particulier pour parler de notre vision de la
situation financière de la commune. On peut avoir une analyse différente sans
sombrer dans l'invective.
Le précédent tract de la liste de J.- J. Brouillet comportait des erreurs
sur les finances du marché, nous les avons dénoncées (cliquez ici) sans parler
de mensonge.
Le deuxième tract affirmait que la dette de la commune n’a pas augmentée. C’est
faux, elle était de 1,746 M€ en 2008, elle est montée à 1,861 M€ en 2012 et surtout dépasse les 2,1 M€ fin 2013.
La liste de J.- J. Brouillet s'attribue une baisse des remboursements
annuels des emprunts, cet élément ne fait que traduire le mouvement initié antérieurement
et l'extinction de prêts souscrits il y a longtemps. En revanche le montant
total des emprunts souscrits pendant le mandat (1,345 M€) est de la
responsabilité directe de la municipalité.
Nous avons dit que cette municipalité a trop emprunté à un moment où la
situation des collectivités s'aggrave sous l'effet de la baisse des dotations
de l'état et que cette baisse va encore s'accentuer. Les adjoints
démissionnaires, n'oublions pas qu'il y en eu 4 sur les 5 initiaux, ont dénoncé
avec plus de force que nous ce qu’ils ont appelé la dérive financière.
De plus, la masse salariale a encore cru ces dernières années, passant de 786 000
€ en 2008 à 884 000 € en 2012 malgré les transferts à Fumel Communauté.
Tous ces éléments montrent que pour la liste dite L'avenir dans la
continuité, cette fin de campagne ressemble au trou noir de la rue de la
Libération entre le carrefour dits "des 3 stops" (rues Beausoleil, du Forein et de la Libration) et l'entrée du bourg de Monsempron (par la rue de la tour) qu'aux travaux de signalisation faits dans la précipitation (cliquez ici) !
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